Publié dans Economie

Approvisionnement en électricité - La Jirama admet le retour du délestage 

Publié le dimanche, 12 décembre 2021

Depuis plus d’une semaine, les abonnées de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) dans les quatre coins d’Antananarivo subissent des coupures à répétition. Effectivement, la JIRAMA rencontre de nouveau des problèmes en termes d’approvisionnement en électricité. Selon les explications du directeur général par intérim de la compagnie, Rivo Radanielina, la JIRAMA est obligée d’opérer à un délestage ces derniers jours pour des raisons techniques. 

« Nous faisons face aujourd’hui à un gap considérable au niveau de la production. Des équipements de la compagnie ont été endommagés. Ces problèmes ne concernent pas, cette fois, Andekaleka uniquement. Quatre groupes thermiques situés à Mandroseza et Ambohimanambola ne fonctionnent pas correctement. L’endommagement de ces groupes s’est enchaîné d’où ce problème actuel. Ce gap se chiffre à 20MW en journée et à 30 MW en soirée », détaille le premier responsable de cette compagnie. Outre ces dysfonctionnements, la baisse de la production énergétique de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka à cause de la sècheresse en est aussi pour quelque chose. D’autre part, la centrale solaire d’Ambatolampy ne fonctionne pas également depuis un certain temps. « Ce qui fait que sur les 367MW de puissance installée pour le réseau interconnecté d’Antananarivo, seulement 173MW sont actuellement disponibles », précise Rivo Radanielina.

Solutions en place

Toutefois, tous les responsables de la compagnie s’activent aujourd’hui pour solutionner au plus vite tous ces problèmes et améliorer l’approvisionnement en électricité dans la grande ville. « Depuis samedi, la centrale solaire d’Ambatolampy fonctionne de nouveau. 20MW ont donc été injectés dans le RIA, permettant de supprimer les délestages en journée. De plus, les deux groupes à Ambohimanambola ont également été réparés. Et ils peuvent de nouveau produire de l’électricité. Le règlement de ces problèmes devrait atténuer les délestages dans plusieurs quartiers d’Antananarivo », soutient le DG par intérim. En attendant le rétablissement des autres infrastructures, la compagnie collabore également avec les grandes entreprises de la région pour pratiquer l’effacement de consommation. 

« Nous demandons à ces entreprises de mettre en pause leurs machines, durant l’heure de pointe seulement de 17 à 21 heures, afin de diminuer les besoins en électricité et éviter ainsi les délestages. Et nous remercions aujourd’hui, toutes les entreprises ayant répondu présent à notre appel», explique le premier responsable de la JIRAMA. 

Dans tous les cas, la JIRAMA devrait vraiment trouver des solutions durables autant pour l’approvisionnement en eau qu’en électricité, parce qu’à la longue, ces problèmes pourraient avoir d’autres impacts plus graves. 

La Rédaction 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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